Le 28 juin, les ministres de l'énergie de l'UE ont décidé lors d'une réunion tenue à Luxembourg le 27 juin, heure locale, d'augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique global de l'UE à 40 % d'ici 2030. Auparavant, l'UE s'était fixé un objectif d'au moins 32 % d'énergie renouvelable.
Le commissaire européen chargé des affaires énergétiques, Kadri Simsson, a déclaré lors d'une conférence de presse après la réunion que le conflit entre la Russie et l'Ukraine a posé de sérieux défis au gaz naturel de l'UE et à d'autres approvisionnements énergétiques. Par conséquent, l'UE doit continuer à améliorer les énergies renouvelables. Il est nécessaire d'optimiser l'efficacité de l'utilisation de l'énergie en même temps.
Kadri Simsson : "Nous devons remplacer au maximum le gaz naturel par d'autres combustibles dans le secteur industriel ainsi que dans les secteurs de l'électricité et du chauffage, ce qui réduira l'utilisation du gaz naturel à court terme. Bien sûr, le changement de combustible devrait être fait pour ne pas mettre en péril nos objectifs climatiques Accélérer le déploiement des énergies renouvelables est donc la meilleure solution. Il faut aussi améliorer l'efficacité de l'utilisation de l'énergie dès maintenant, et pour cela nous avons identifié des mesures qui peuvent réduire rapidement la consommation de pétrole et de gaz de 5 %."
Les ministres de l'énergie des pays de l'UE ont également décidé le même jour qu'avant l'arrivée de cet hiver, les États membres devaient continuer à augmenter leur capacité de stockage de gaz naturel et élaborer des plans adéquats pour une éventuelle interruption de l'approvisionnement en gaz naturel.
Depuis le déclenchement du conflit russo-ukrainien, l'UE a imposé de sévères sanctions au charbon, au pétrole et à d'autres sources d'énergie russes, et a décidé de réduire ses achats de gaz naturel russe.
Mais ces mesures ont conduit à une crise énergétique dans de nombreux pays européens. Récemment, les prix de l'énergie dans l'UE ont grimpé en flèche et l'approvisionnement en gaz naturel et autres sources d'énergie est devenu de plus en plus restreint. L'UE craint que cet hiver, les pénuries d'énergie ne s'aggravent davantage.